Note partagée |
seigneur de Sabran La famille de Sabran tire son nom de la baronnie de Sabran à proximité de Bagnols-sur-Cèze dans le nord du Gard et qui possédait aussi en Languedoc des biens importants à Beaucaire. Elle hérite d'un tiers de la seigneurie d'Uzès, c'est-à-dire de la moitié du castrum, à la suite du mariage, vers 1145, de Rostaing [III] avec Roscie du Caylar, alias d'Uzès, petite-fille du seigneur Raymond Décan de Posquières (Décan Ier d'Uzès) 2 ,3. Les anciens seigneurs de Sabran se qualifiaient « par la grâce de Dieu, connétables des comtes de Toulouse ». Elle s'enorgueillit de compter deux saints catholiques : Elzéar de Sabran canonisé en 1369, et sa femme Dauphine ou Delphine, proclamée bienheureuse, pour leur amour mystique et leur amour des humbles, qui font encore l'objet d'une procession cha que mois de septembre à Ansouis, dont le domaine seigneurial appartint à leur famille dès le Xe siècle, puis de 1836 à 2008. Plusieurs de ses membres furent maréchaux du royaume de Naples ou officiers supérieurs dans la Marine royale. Ils furent aussi comtes d'Ariano, comtes souverains de Forcalquier, comtes de Sabran, puis de Sabran-Pontevès, baron d’Ansouis, pairs de France et ducs. La famille fut reçue aux honneurs de la Cour. |